BRUSSELS EXHIBITION. SEPTEMBER, 17 - OCTUBER, 29. 2005 :

GALERÍE PASCAL POLAR. Chaussée de Charleroi 108, 1060 Bruxelles.

 

Madrid, July 9 2005.

Already a year ago, I presented in Madrid an one man exhibition where i put much emphasis in the lateral sides of the picture. Not only like mere streching of those atmospheric visions (the sides of the sky) but like snapshots that cut the painted air and they offer the guts to us of the picture. For that reason, from now on, the picture will not be only one abstraction of a romantic landscape; now one becomes an object in himself. They take another dimension: transparents cubes full of floating pigments or lights that travel. The work "dissects" the moment of the cut and the spectator observes that of his sides overflow and excels "the cream of the painting". They are a material dissection where we observed all those pictorial entrails. The cut lets see the superposed transparencies and colors to us, as if it was "milhoja" cut with sharpened knife.

But one of the intentions of this work is that, in spite of emphasizing in the relation matter - object that has settled down, does not lose neither the plastic language either characteristic of the painter nor its content. That romantic spirit and on attempt of poetic evocación stays.

Alberto Reguera, 2005.

 

 

Madrid, le 9 juillet 2005

Il y a un an, lors de l’exposition individuelle que j’ai présentée à Madrid, j’ai accordé une grande importance aux bords du tableau. Non seulement comme simple extension de ces visions atmosphériques (les bords du ciel) mais aussi comme des instantanés qui tranchent l’air peint et nous offrent la toile dans toute sa vérité. Ainsi, à partir de cette recherche, le cadre n’est plus une abstraction d’un paysage romantique, il devient (à présent) un objet en soi. Il prend une toute autre dimension : des cubes transparents, remplis de pigments flottants et de lueurs qui se déplacent. L’oeuvre « dissèque » la tranche et le spectateur découvre que les bords révèlent et font ressortir « la crème de la peinture ». Ce sont des dès de matière désassemblés dans lesquels on observe toutes ces images imbriquées. La coupe transversale laisse entrevoir les transparences et les couleurs superposées, comme s’il s’agissait d’un « mille-feuilles » coupé (tranché) avec un couteau effilé.

Cependant, une des démarches de ce travail est que, en dépit du regard porté sur la relation matière objet établie, le langage plastique caractéristique du peintre ne se perd pas et son contenu non plus, maintenant cet esprit romantique et la tentative d’évocation poétique.

Alberto Reguera, 2005