Madrid,
July 9 2005.
Already a year ago, I presented in Madrid
an one man exhibition where i put much emphasis in the lateral sides
of the picture. Not only like mere streching of those atmospheric
visions (the sides of the sky) but like snapshots that cut the painted
air and they offer the guts to us of the picture. For that reason,
from now on, the picture will not be only one abstraction of a romantic
landscape; now one becomes an object in himself. They take another
dimension: transparents cubes full of floating pigments or lights
that travel. The work "dissects" the moment of the cut
and the spectator observes that of his sides overflow and excels
"the cream of the painting". They are a material dissection
where we observed all those pictorial entrails. The cut lets see
the superposed transparencies and colors to us, as if it was "milhoja"
cut with sharpened knife.
But one of the intentions of this work is that, in spite of emphasizing
in the relation matter - object that has settled down, does not
lose neither the plastic language either characteristic of the painter
nor its content. That romantic spirit and on attempt of poetic evocación
stays.
Alberto
Reguera, 2005.
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Madrid,
le 9 juillet 2005
Il y a un an, lors de l’exposition individuelle
que j’ai présentée à Madrid, j’ai
accordé une grande importance aux bords du tableau. Non seulement
comme simple extension de ces visions atmosphériques (les
bords du ciel) mais aussi comme des instantanés qui tranchent
l’air peint et nous offrent la toile dans toute sa vérité.
Ainsi, à partir de cette recherche, le cadre n’est
plus une abstraction d’un paysage romantique, il devient (à
présent) un objet en soi. Il prend une toute autre dimension :
des cubes transparents, remplis de pigments flottants et de lueurs
qui se déplacent. L’oeuvre « dissèque »
la tranche et le spectateur découvre que les bords révèlent
et font ressortir « la crème de la peinture ».
Ce sont des dès de matière désassemblés
dans lesquels on observe toutes ces images imbriquées. La
coupe transversale laisse entrevoir les transparences et les couleurs
superposées, comme s’il s’agissait d’un
« mille-feuilles » coupé (tranché)
avec un couteau effilé.
Cependant,
une des démarches de ce travail est que, en dépit
du regard porté sur la relation matière objet établie,
le langage plastique caractéristique du peintre ne se perd
pas et son contenu non plus, maintenant cet esprit romantique et
la tentative d’évocation poétique.
Alberto
Reguera, 2005 |